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Présentation 'National Trust Papers'

Présentation 'National Trust Papers'

Little Greene présente sa plus récente collaboration : « National Trust Papers », une collection éclectique de papiers-peints basés sur des dessins originaux issus des impressionnantes archives immobilières du National Trust.

Little Greene travaille avec le National Trust depuis janvier 2018. La collaboration inaugurale « Green » s’articulait autour de 20 couleurs de peinture originales provenant des maisons et jardins du National Trust en Angleterre, au Pays de Galles et en Irlande du Nord. Le projet a connu un tel succès qu’il a été étendu aux papiers-peints avec le lancement de la collection « National Trust Papers ». Elle sera présentée à Paris, durant Déco-Off en janvier 2020.

Proposant 40 colorations réparties sur sept dessins, cette collection représente 200 ans de motifs intemporels, du début du 18e au début du 20e siècle. Chaque papier-peint a été recréé à partir d’originaux provenant de propriétés du National Trust. Certains papiers ornent encore des murs anciens, d’autres sont des fragments conservés dans des tiroirs d’archives et même des rouleaux retrouvés au fond d’un grenier.

‘Pavona’ (Erddig) c. 1875

Ce design flamboyant de paons, est un bel exemple d’impression de papier peint de la fin du 19e siècle. Trouvé sur un mur d’entrée à Erddig au Pays de Galles, il a été accroché dans les années 1870, et a la finition picturale d’une soie traditionnelle chinoise. Avec ses paons perchés dans les branches, entourés de fleurs, de feuilles et d’oiseaux, il est très représentatif des papiers-peints et des tissus répondant à l’engouement de l’élite occidentale pour l’art chinois. Ce papier peint combine huit variantes vives, avec d’élégants fonds sombres, contrastés et clairs, et même un or scintillant.

‘Belton Scenic’ (Belton House) c. 1785

Très admirée, la version originale de ce papier-peint orne encore la chambre chinoise de Belton House dans le Lincolnshire. Représentant une garden-party, il combine divers éléments imprimés et peints à la main et date de 1785. Curieusement, les recherches ont permis de déterminer qu’il a été posé en 1840, soit cinquante ans après sa création. La composition originale, comprenant des personnages, des oiseaux exotiques, une échelle faussée, une perspective déviée et plusieurs détails bizarres, a été simplifiée pour mieux répartir les bambous et mettre en valeur l’interaction charmante des oiseaux, des papillons et des fleurs. Imprimé numériquement et disponible en trois coloris, le motif horizontal se prolonge sur deux rouleaux standard, soit un peu plus de trois mètres de longueur.

‘Pomegranate’ (Erddig) c. 1715

Découverte rare, ce motif baroque très ancien a été mis au jour par le National Trust, à la fois dissimulé et protégé sous des tapisseries murales à Erddig, au Pays de Galles. Imprimés à la planche sur des panneaux de papier faits à la main, qui auraient été cloués directement sur le mur (plutôt que collés). Leur enlèvement a révélé au dos le plus ancien timbre fiscal authentique. Le jaune vif de l’original a été adouci pour créer l’une des quatre colorations disponibles. Les trois autres palettes donnent à ces motifs cachemire très vivants une plus grande polyvalence, mieux adaptée à une décoration contemporaine.

‘Achillea’ (Felbrigg Hall) c. 1910

A l’origine, il ne s’agissait que d’un petit motif de frise, dont un fragment est conservé au Felbrigg Hall à Norfolk, l’échelle du motif a été complètement transformée. Le style est typiquement Art Nouveau et les couleurs en aplat sont typiques d’un dessin sérigraphié. Il représente des tiges en silhouette et des fleurs d’achillée, ou peut-être le laiteron des marais, abondant localement. En plus d’un changement radical de taille et d’un design imprimé numériquement, les cinq coloris modernes d’Achillea permettent de l’utiliser sur tous les murs de la pièce ou en point de mire pour les lieux contemporains, avec un traitement des couleurs époustouflant.

 ‘Stag Trail’ (Greyfriars House and Garden) c. 1720

Ce design Géorgien classique peut être admiré à Greyfriars, une maison médiévale en bois à Worcester. Au 20e siècle, sa propriétaire, Elsie Moore, a acheté des rouleaux oubliés dans le grenier du presbytère de Pershore, à proximité. Elle a fait encadrer des morceaux, comme des tableaux, pour décorer sa salle à manger jaune vif. Soupçonnant que le pigment turquoise des fonds pouvait contenir de l’arsenic, elle a recouvert les panneaux de papier brun ordinaire pour ne pas exposer ses invités à un empoisonnement accidentel. Les trous faits par les épingles qu’elle a utilisées peuvent encore être vus aujourd’hui, mais le papier est heureusement intact et présenté en toute sécurité. L’échelle du papier d’origine a été réduite pour en faciliter l’utilisation, tandis que les quatre coloris comprennent un clin d’œil à l’original, une interprétation traditionnelle et des options plus contemporaines.

‘Hencroft’ c.1890

La production prolifique de William Morris et du mouvement Arts & Crafts est largement mise en évidence au sein du portefeuille du National Trust, notamment dans la maison Londonienne de Morris, ‘Red House’. William Morris était un designer textile, imprimeur, écrivain, poète, et fut l’une des personnalités des plus influentes au 19ème siècle, et aux Hencroft Works à Leek en particulier, où son ami Thomas Wardle enseignait et expérimentait la teinture des tissus et des papiers imprimés avec des encres naturelles. Ce motif - un motif répétitif et de primevères imbriquées et stylisées - a été trouvé à l’école de broderie de Wardle à Leek, et a été traduit sans effort en un motif de papier peint dans huit magnifiques coloris.

‘Clutterbuck’ (Newark Park) c. 1805

Construit par un courtisan d’Henry VIII, Newark Park est un pavillon de chasse Tudor dans les Cotswolds, où il ne reste qu’un fragment de ce petit motif de feuilles. Le motif simple combine deux nuances différentes de vert sur un fond blanc satiné, créant l’illusion d’un tissage et, fait intéressant, a été assorti à un papier de la Tour de l’horloge  du Hampton Court Palace. Le dessin tire son nom de James Clutterbuck, qui a acquis Newark Park au milieu du XVIIIe siècle, bien que ce papier soit d’origine du début du XIXe siècle. Cinq coloris contemporains incluent des contrastes plus doux et des teintes primaires plus audacieuses sur fond blanc cassé, reproduisant la force visuelle du design original.